5 IDÉES REÇUES SUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE
On croit tout savoir sur la rénovation énergétique… souvent à tort.
Mise au point concernant certaines idées reçues qui se comptent sur les doigts d’une main.
1. Grands logements, grandes passoires thermiques ?
On compte en France 1 logement sur 5 considéré comme passoire thermique. Un tiers
des surfaces de moins de 30 m2 sont mal classées pour seulement 1 grande surface
sur 8.2. Logements anciens, performance énergétique en berne ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la performance énergétique des anciennes
constructions n’est pas toujours moindre que celle des plus récentes, particulièrement
les bâtiments construits dans les années 60-70. Elles possèdent en général une bonne
inertie thermique et une conception adaptée à leur environnement qui les classent
dans la moyenne nationale des étiquettes énergétiques.
3. Rénovation énergétique, procéder étape par étape ?
Si les rénovations globales pour améliorer la performance énergétique d’un bâtiment
restent minoritaires (moins de 10 % de l’ensemble des projets), elles restent pourtant
préférables aux rénovations au coup par coup. Procéder par étapes peut engendrer
des soucis qui n’auraient pas été anticipés, telle la naissance de ponts thermiques
entre l’isolation d’un toit et celle des murs. Mais surtout, une rénovation globale
diminue le coût général des travaux et permet de profiter d’aides plus substantielles.
4. Changement de chaudière,
le premier geste de la rénovation énergétique ?
Le changement de chaudière n’est pas forcément la priorité. Un nouvel équipement peut
s’avérer surdimensionné et, de ce fait, être moins efficace, engendrer une détérioration
rapide du matériel et accroître paradoxalement la consommation d’énergie. Il est préférable
de d’abord mieux isoler le logement.
5. Changer les fenêtres, l’efficacité assurée ?
De même, changer les fenêtres n’est pas la solution la plus efficace. Elles occasionnent beaucoup moins de perte d’énergie qu’un toit ou des murs. Les pertes de chaleur seront souvent dues à leur mauvais calfeutrement plutôt qu’à un défaut des matériaux qui les composent.